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Travailleur culturel

Pour Claude Philippe Nolin, l'art peut changer la société, mêmes si c'est souvent un individu à la fois.Dès l'âge de 20 ans, Claude Philippe s'investie dans l'action sociale, dans l'organisation d'événement et la gestion d'organismes à caractère culturel.

 

Durant ses études à Montréal, il collabore à l'édition d'un fanzine étudiant de bande-dessinée. À l'université, il est représentant des étudiants au conseil modulaire en arts plastiques où il participe activement à un projet de modification de programme et à la mise sur pied de l'évaluation des enseignements. Il participe à l'organisation de colloques, d'exposition et de voyages organisés. Leader étudiant, il mène plusieurs luttes sur des dossiers litigieux et il est co-auteur d'un manifeste concernant les failles de la gestion démocratique à l'UQÀM.

 

Suite à la censure d'une de ses œuvres, il entreprend une profonde réflexion sur l'art, son rôle social, sur le droit d'expression des artistes, les droits et libertés et la société. Il travaille également sur un document vidéo sur la censure en art visuel

 

Dans les années 80, il est membre de plusieurs organismes culturels dont les Ateliers du parc, l'Atelier Continu et la Corporation de la Nuit de la pointe-sèche dont il sera président durant quelques années. En 1986, il est chargé de cours à l'UQAT en art et communication.

 

Il est également parmi les fondateurs et les administrateurs du Café Le Calembour, de la garderie populaire St-Édouard pour laquelle il négocie la première convention collective, des garderies populaires Chez vous Chez nous et Saint-Louis et de l'école alternative Rose-des-vents.

 

Dans les années 90, Claude Philippe Nolin réside à Rimouski. Il est membre du Conseil des arts du Bas-Saint-Laurent et siège au comité des arts visuels. Il est président fondateur d'Arts et culture BSL. Il devient chroniqueur au journal alternatif Le Mouton Noir et caricaturiste pour l'hebdomadaire Le Fleuve. Il enseigne occasionnellement en Art et ordinateur et en multimédia à l'université et dans les Cégep de la région. 

 

À l'UQAR, il contribue à la gestion de la galerie d'art et à la mise sur pied d'un service de location d'œuvre d'art. Il est consultant pour la création des certificats en art visuel et en art numérique. Il adresse au Conseil d'administration de l'institution un mémoire pour la création d'un service multimédia.

 

De retour à Montréal, il s'engage plus activement dans la lutte à la globalisation économique néolibérale en devenant coordonnateur pour le comité d'information d'Opération SalAMI. Il participe à la conception et la réalisation des costumes et marionnettes géantes. Il siégera également au comité de planification stratégique de Cap-Monde.

 

Il publie de nombreux textes polémiques de réflexion dans l'Aut'journal et intervient à de nombreuses occasions sur les tribunes de Radio-Canada sur des sujets sociaux et culturels. Il a animé des ateliers au Sommet social du Québec en 2009 et présenté une exposition de photos et de textes sur le thème des droits et libertés l'année suivante.

 

Professionnel du design des interfaces et de l'architecture pour les applications en enseignement à distance, il collabore avec des chercheurs, des enseignants et des techniciens à la recherche dans son domaine et à la médiatisation des contenus d'enseignement.

 

Récemment, il a été consultant pour la Maison du développement durable où il a proposé et réalisé les équipements pour l'espace d'exposition dans l'atrium.

 

Après de nombreuses années passées à travailler en multimédia, Claude Philippe choisit de se consacrer entièrement à sa carrière artistique et à la culture. Il met ses talents et son savoir au service de la société.

 

Il met sur pieds un projet de centre autogéré et multidisciplinaire de création artistiqur Les Inclassables dans l'arrondissement montréalais de Villeray - Saint-Michal - Parc-Extension.

 

Au sein du collectif du Forum social mondial Montréal 2016 (FSM 2016), il a proposé à la communauté artistique de mettre en scène littéralement le FSM 2016, de s'associer aux animateurs des autres activités, de faire vivre une expérience d'immersion inédite aux participantEs. Plus de 135 activités articiques y ont été programmées.

 

Il a présenté lors du FSM 2016 de nouvelles théories artistiques sur la définition et le rôre social de l'art ainsi que sur l'engagement social des artistes.

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Retraité, il travaille aujourd'hui à la mise sur pied d'un centre multifonctionnel dans sa communauté.

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